La préparation du voyage c’est déjà le début de l’aventure….
Et il faut bien s’y préparer.

1. Les logements
La 1ère difficulté a été de trouver des logements
proche du parcours et correspondant aux étapes que nous avions fixé.

Nous avons tout réservé à l’avance : chambres d’hôtes,
B&B ou hôtels.

L’avantage de tout réserver est qu’il n’y a pas le stress de
trouver un logement au jour le jour, l’inconvénient est qu’il faut absolument
terminer l’étape comme prévu même si la fatigue ou les conditions météo sont
difficiles.

Le long du parcours en France, nous sommes passés devant
plusieurs chambres d’hôtes que je n’avais pas trouvé sur Internet… bref pas si
facile que cela de trouver un logement à prix raisonnable.

2. Les vélos
Il faut avant tout un vélo sur lequel on est bien dessus.

Il est donc préférable d’être bien habitué à son vélo avant
de se lancer, sinon les douleurs au dos et au cou surviendront rapidement.
Le voyage nécessite idéalement un vélo de randonnée car le
parcours alterne de petites goudronnées et des chemins forestiers (non
goudronnés) parfois caillouteux.

Prévoir des chambres à air de rechange car les crevaisons
sont assurées !

Nous avons eu également un peu peur avec le dérailleur de
l’un des vélos sur la fin du parcours, heureusement la mécanique a tenu… mais
les vélos (comme nous) ont soufferts.

3. Les vêtements
Rien de bien spécial, si ce n’est des vêtements de rechange
et à minima un cuissard… c’est mieux pour les fesses car plusieurs heures assis
sur un vélo… aie aie aie !

La pluie en vélo peut rapidement gâcher le voyage si vous
n’avez pas un minimum d’équipement. Autant dire qu’un simple K-Way est
largement insuffisant pour essuyer des trombes d’eau.

Heureusement nous avions des protections de type
« chantier » pas bien jolies mais efficaces… le seul
inconvénient : absolument pas respirant !
Bref : la pluie c’est la plaie… difficile de trouver le
vêtement idéal.

Un conseil : prévoir une paire de chaussures de
rechange pour avoir les pieds au sec le soir.

4. Préparation physique
Pour faire Paris-Londres, il faut mieux avoir une bonne
condition physique. Certaines étapes réservent de jolies côtes (> à 10%) et
quand le vélo est chargé, on le sent rapidement dans les cuisses.

Il est donc préférable d’avoir un peu d’entrainement et de
résistance.
Attention, l’effort physique dépendra essentiellement de la
longueur de vos étapes, mais aussi de la météo que vous aurez (sous la pluie
c’est encore plus dur).

5. Préparation du parcours
Les étapes doivent être soigneusement préparées : la
durée et la difficulté des étapes sont à prendre en compte. Par exemple, la
traversée du Vexin réserve de belles montées, idem en Angleterre après Seaford
dans la région des Seven Sisters ou après Heathfield.

Globalement, le parcours est plus difficile en Angleterre
qu’en France car il y a plus de chemins forestiers (non goudronnés), ils sont
donc moins rapides et demandent plus d’efforts.

Attention aussi au fait que l’on voyage chargé… 100 km avec
un vélo vide et 100 km avec un vélo chargé, c’est très différent.

 

Pour préparer le parcours, nous avons largement utilisé le
guide « Paris-Londres » (édition Chemina) et le site de l’avenue
verte Paris-Londres.

Avec les infos récoltées grâce à ses 2 sources, nous avons
établi notre plan de bataille !